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Si vous aimez le Japon. Et la photo. Et les photos du Japon.

01/10/2016 -

Il s'appelle Maki. Marseillais fasciné par le Japon, qu'il connaît sur bout des doigts, il est celui qui une fois par mois joue les djs au Lollipop le temps d'un Japan Group Sounds Gourmet toujours renouvelé (bientôt 100 éditions). Or, Maki est aussi - surtout ? - photographe et éditeur de photos et il s'apprête à éditer un livre de (ses) photos sur le Japon regroupant quinze années de travail sur place. Le livre sortira quoiqu'il advienne, chez Timeshow Press, et son lancement aura lieu à Paris puis au Japon. Pour autant, et pour que la réussite du projet soit complète, Maki demande à ceux que cela intéresse un petit soutien financier via la plateforme de crowdfunding "kisskissbankbank". Le livre s'intitulera Gûyu - Allegory et voici ce que la notule de présentation en dit :
"Photographe discret mais éminence grise du monde de la photographie (notamment comme éditeur de mini-livres de Morten Andersen, Koji Onaka, Ed Templeton…), voilà plus de 15 ans que Maki parcourt le Japon pour son « work in progress photographique infini » : Japan Somewhere. De ces centaines de planches-contacts conservées jalousement, Maki a tiré "Gûyu - Allegory", un livre dense où chaque page se déploie comme une carte psychologique des métropoles japonaises. Au fil des interconnexions que provoquent les doubles pages se frictionnent la jeunesse et la tradition, le post-modernisme acharné et le désœuvrement le plus total.
« Gûyu » en japonais, signifie « allégorie ». Pour Maki, la figure de style est une catégorie photographique. Dans sa pratique, il est question de re-présentation, d’espace, de relation... D’associer des éléments connus dans des ensembles nouveaux – ou l’inverse. Durant ses voyages au Japon depuis plus de 15 ans, Maki est infatigable, il circule de métropoles en métropoles, d’îles en îles, avec pour base arrière le quartier de Shinjuku à Tokyo, point d’"éternel retour" des photographes japonais. On peut l’y croiser dès le printemps, déjeunant rapidement dans l’une des innombrables izakaya du quartier, un petit appareil photo toujours à portée de main – un compact argentique la plupart du temps, parfois même un appareil jouet, qu’importe : ce qui compte, c’est la manière dont il va s’immerger dans la métropole japonaise ensuite. Dans les rues, Maki se fait récepteur, captant les climats, s’insérant dans les flux de passants, déambulant au rythme de la vie locale. Le déclic discret de ses appareils, dans ce tumulte, est à peine perceptible – parfaitement en phase avec le monde environnant. Et ainsi la vie et une certaine mémoire japonaise s’inscrivent-elles sur la pellicule, et le sillon que trace le photographe au fur et à mesure de ces pérégrinations trouve sa correspondance dans les planches-contacts qui s’entassent au fil des voyages – la photographie de Maki compose des figures, sortes de socio-romans des territoires nippons. Ici la photographie n’a rien d’un langage transparent : le travail du photographe lui donne toute son épaisseur, qui n’est pas celle d’une icône mais celle du « démon de l’analogie », un habile tissage allégorique entre le monde mental et le monde objectif qui nous
entoure."
Voilà le topo. A Words from Mars, le projet nous séduit tellement qu'un de nos chroniqueurs, The Melmac Cat, a décidé de contribué au projet ! A vous de voir maintenant.

Words from Mars

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www.kisskissbankbank.com/guyu-allegory

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